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Les Chroniques Humeuristiques

Les Aoutats

Les aoutats

 

Je suis passionné de biodiversité. Toute la biodiversité ? Non. Un petit groupe d’irréductibles arachnides résiste encore et toujours à mon amour. La raison : bah, ils m’emmerdent !

 

« Ils », ce sont les aoutats.

 

Bon, certes, c’est vulgaire, et comme le prônent Michel Chauvet et Louis Olivier avec leur « valeur d’existence », la vie est pour ce qu’elle est. Les aoutats ont le droit de vivre, tout comme nous, humains.

Mais les aoutats sont ce qu’on appelle des « parasites ». Ils s’accrochent aux mammifères et aux oiseaux, comme les tiques, pour nous mordre et voler un peu de nos cellules. Grand bien leur fasse ! Si cela permet de sauver leur existence, alors je respecte cette valeur.

 

Mais bordel, qu’est-ce que c’est désagréable ! Les moustiques, à côté, ce n’est rien.

 

J’émets un râle à propos de ces parasites, que l’on ne peut remarquer à l’œil nu. Heureusement, à la différence des tiques, ils redescendent dans la terre après s’être nourri au stade larvaire. N’empêche qu’injecter un venin salivaire pour liquéfier nos chairs, c’est pas cool !

C’est vrai, ils pourraient nous demander. On a plein de peaux mortes dont on se fout royalement. On pourrait même leur cracher dessus, ça nourrirait une portée de milliers d’individus.

 

Non, non. Il faut qu’ils viennent nous mordre là où c’est douloureux. Aux pliures, comme on dit : l’aine, voire le pubis, les aisselles, etc. Mais bizarrement, les miens préfèrent les jambes. En parlant avec des amis, je réalise que je ne suis pas le seul. Tant mieux.

 

Bon, je relativise. En Amérique du Sud, ils aimeraient beaucoup n’avoir que ce genre de parasites. Les aoutats ne pondent pas leurs larves sous notre peau, bien heureusement. Ils sont plutôt mignons dans leur genre, avec leurs six pattes. Eh oui, des arachnides à six pattes, ça existe ! C’est ce qu’on appelle des acariens, comme ceux des matelas !

 

Même mon chat se gratte ! Ils n’épargnent rien ni personne, tels des cruels Huns qui, chaque année, débarqueraient en Chine pour faire ripaille. Chaque été pour être précis.

 

« Petite larve cherche beau mammifère pour sucer ». ArachnideWorld, pour les parasites exigeants.

 

Non, ceux-là ne sont pas vraiment exigeants, ils bouffent tout ce qui passe ! Du moment que ça a le sang chaud.

 

Et avec toute la sangria que j’ai ingurgitée cet été, tu m’étonnes que les aoutats m’apprécient !

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